Le métier de médecin est sans nul doute l’un des plus délicats qui existe. Il n’est pas toujours facile de prendre les meilleures décisions face à une situation donnée. C’est d’ailleurs pour cette raison que les médecins ont établi la déontologie médicale qui regroupe toutes les éthiques qui régissent le domaine de la médecine. La bioéthique en a quelque peu l’air, mais n’est pas considérée comme étant une déontologie.
Qu’est-ce que la bioéthique ?
La bioéthique est un ensemble de règles établies pour légiférer certaines activités et recherches médicales. Elle est par exemple appliquée pour une greffe d’organe ou de tissus, pour les dons de spermes et d’ovules, pour les recherches sur l’embryon ou encore pour le dépistage de maladies génétiques.
La bioéthique se base surtout sur les éléments observés par la charte des droits de l’Homme. C’est pourquoi cette discipline scientifique s’intéresse surtout aux cas comme l’assistance médicale à la procréation, la contraception, l’avortement ou encore la question de clonage humain.
La bioéthique a commencé à faire son apparition lors des premières découvertes sur la génétique qui ont révélé des possibilités d’intervention sur le vivant. Ce fait peut engendrer des risques nouveaux comme la propagation de cancer. C’est alors dans ce cadre que la bioéthique a été créée.
La bioéthique et ses objectifs
Dans la majeure partie des cas, la bioéthique est appliquée pour conserver et garantir la dignité de l’Homme en protégeant les plus vulnérables contre toute forme d’exploitation. Il existe pour cela une loi de bioéthique faisant souvent l’objet de révision chaque année en raison de l’innovation médicale, des progrès scientifiques et de leurs impacts sur la société.
Le but de principal de la bioéthique est alors de soulever les problèmes et les questions tournant autour du respect de la vie. Ainsi, la bioéthique agit sur trois champs : l’éthique de l’Homme, l’éthique de l’animal et l’éthique de l’environnement. Il s’agit bien ici de lois qui s’affairent aux sciences biologiques. Ces lois stipulent entre autres le respect de la biosphère et des différentes formes de vies que ce soit animale, végétale ou humaine.