Des études ont prouvé que la Terre se fragilise de plus en plus au fil des années. L’augmentation des gaz à effets de serre dans l’atmosphère, tout comme la destruction de la couche d’ozone font craindre le pire pour le réchauffement climatique. Pour cette raison, de nombreux scientifiques sont mobilisés autour de projets innovants visant à remplacer les énergies fossiles au profit de sources moins néfastes pour l’environnement.
Les énergies fossiles : une fin proche
Le gaz naturel, le pétrole et la houille, ont permis un fort développement industriel à l’échelle de la planète. Pourtant, ces énergies fossiles présentent des réserves limitées qui s’amenuisent de façon alarmante. De plus, leur combustion génère des gaz à effets de serre et diffuse de nombreux polluants dans l’air.
Les scientifiques ont tenté de rendre leur usage moins nocif, par exemple en équipant les moteurs de pots catalytiques. Ils travaillent aussi sur des innovations permettant d’extraire du pétrole et du gaz de gisements toujours plus difficiles d’accès.
Découverte des énergies alternatives
De plus en plus, les effets néfastes des énergies fossiles se font sentir sur la viabilité de la Terre. Mais cette situation est en train de changer grâce à de nouvelles sources d’énergie : le vent, le soleil, l’eau et les plantes.
Ces nouvelles sources sont naturelles et renouvelables. Grâce à de nombreuses innovations, leur usage commence à être compétitif face aux énergies fossiles. En s’appuyant sur des sociétés de conseil en ingénierie, tous les grands groupes exploitant l’énergie du pétrole ou l’énergie nucléaire innovent pour gagner en efficacité et en sécurité environnementale, ou investissent dans les énergies alternatives afin d’assurer leur futur. Car chacun le sait, la solution à long terme passe par un usage plus raisonné des énergies et le recours à de nouvelles sources, renouvelables et moins polluantes.
Le vent comme solution
Le vent est un élément de la nature qui ne disparaîtra probablement jamais. En fonction de l’environnement, de l’atmosphère, il est capable de produire de l’énergie.
Les éoliennes sont de grands dispositifs dotés de pales capables de produire de l’électricité en utilisant la force du vent. D’abord exploitée sur terre, elles sont désormais aussi installées en pleine mer où le souffle est généralement plus fort.
La puissance du soleil à notre service
Le soleil fournit une énergie prodigieuse que nous savons désormais transformer en électricité, soit via des centrales solaires, soit via des panneaux photovoltaïques de plus en plus performants.
Certaines grandes entreprises californiennes ont d’ores et déjà adopté cette nouvelle solution. Des hectares de panneaux solaires leur fournissent une quantité étonnante d’énergie afin d’alimenter les bâtiments, serveurs informatiques, etc. D’après le site du journal Le Monde, le géant de l’informatique américain Apple a récemment annoncé que tous ses centres de données seraient alimentés entièrement par les énergies renouvelables. Son concurrent Google a déjà posé des milliers de panneaux solaires en Californie afin d’alimenter ses installations.
La technologie des panneaux solaires est utilisée également sur certains véhicules hybrides à partir d’un toit photovoltaïque. Le constructeur japonais Toyota utilise ce moyen pour améliorer sa Prius, fleuron de l’automobile électrique selon Futura-sciences.
L’énergie hydraulique est déjà largement développée
L’hydraulique utilise la force motrice de l’eau pour faire fonctionner une génératrice qui fournit de l’électricité. Le monde est parsemé de barrages hydroélectriques toujours plus gigantesques qui fournissent une grande quantité d’électricité. Malheureusement leur impact sur l’environnement n’est pas négligeable. Jusqu’ici on pensait surtout aux changements sur les zones immergées, sur le débat des fleuves. Mais on sait maintenant qu’en retenant les alluvions qui se déversaient autrefois en mer et dans les océans, les barrages contribuent beaucoup à l’érosion accélérée des côtes marines.
La vie grâce aux plantes
Contrairement aux énergies fossiles, le vent, le soleil, l’eau et les plantes ne libèrent pas de CO2 additionnel (dioxyde de carbone) et ne participent donc pas directement au réchauffement de la planète. Les énergies vertes sont transformables tout en produisant une faible quantité de polluants. La biomasse (matières organiques d’origine végétale) par exemple peut devenir une source d’énergie grâce à la combustion ou après des transformations chimiques, avec bilan carbone quasi-neutre.
L’énergie nucléaire et la fusion
Les centrales nucléaires sont largement utilisées comme alternative aux énergies fossiles, notamment en France. Si leur exploitation ne participe pas au réchauffement climatique, les risques de pollution dramatique par l’uranium enrichi, la question de la gestion des déchets nucléaires et du démantèlement des vieilles centrales sont autant de défis posés aux scientifiques.
L’humanité place beaucoup d’espoir dans les expériences menées sur la fusion nucléaire qui serait très efficace et nettement plus propre. Mais reproduire ce qui se passe au cœur du soleil tout en gardant le contrôle représente de nombreuses difficultés.