29 juin 2011
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En marche vers la mise en place d’une infrastructure urbaine écolo, la région Île-de-France structure « un plan vélo » inédit visant une réduction significative de l’usage de voitures en ville.Le concept « véligo » de la région Île-de-France
Se basant sur le concept « Vélib’s » du groupe industriel JCDecaux, le procédé de vélos en libre-service qui fait sensation à Paris depuis 2007, la région Île-de-France a mis en place un système assez similaire depuis le 23 juin 2011. Visant une réduction significative du taux d’émission de GES en milieu urbain, le plan vélo de la région est innovant en raison de la possibilité de garage de vélos dans un local fermé. Dénommée « Véligo », la formule est le fruit de la créativité de la SNCF.
Le système « Véligo » donnera aux usagers la possibilité de se servir immédiatement de leur vélo dès le moment où ils descendent du train. La sécurisation du vélo nécessite un abonnement annuel de 20 euros. L’abonnement sera directement chargé sur le pass Navigo. Le système est prévu d’être expérimenté sur 18 mois dès le mois de mars 2012. 16 garages à vélo proposant 758 places environ verront le jour dans les diverses gares du réseau Transilien dès cet été.
La région Île-de-France consacre 24 millions d’euros pour le plan vélo
Dans la mesure où les dépenses pour les plans vélos se limitaient à 13 millions d’euros environ pour les années précédentes, la région Île-de-France est disposée à investir jusqu’à 24 euros d’euros pour l’année en cours. Un site Internet sur le vélo verra également le jour dès 2013. Les internautes pourront le consulter afin de définir leurs itinéraires, de définir avec précision les distances à parcourir et s’informer sur les nouveautés relatives au plan vélo de la région, comme le cas actuel avec le vélo électrique.
Le plan vélo initié par la région Île-de-France est prévu d’évoluer sur le long terme, à plus forte raison si l’expérimentation sur 18 mois du concept « Véligo » se révélait satisfaisante. Le réseau de pistes cyclables de l’Île-de-France est destiné à passer de 2 400 km à 3 500 km d’ici 2020. Les responsables du projet multiplieront également les zones de rencontres entre les chauffeurs, les cyclistes et les piétons. Les automobilistes seront ainsi contraints de réduire leur vitesse au profit de la sécurité routière.