Suite à l’apparition des écolabels pour les produits agricoles, les produits alimentaires, les appareils électroménagers, les véhicules et les cosmétiques biologiques, un étiquetage spécial carbone va être mis en place.
Une étiquette qui est un grand pas vers la réduction du CO2
La secrétaire d’État à l’écologie a annoncé que l’étiquetage environnemental allait entrer en vigueur en juillet 2011. Dans quelques mois donc, une étiquette standardisée sera visible sur les produits respectueux de l’environnement tels que les voitures, les appareils électroménagers, mais aussi sur tous les produits de grande consommation tels que les produits alimentaires, les cosmétiques et bien d’autres. Ce système d’étiquetage en est encore à la phase expérimentale et son but est d’informer le consommateur de la quantité précise de CO2 émise depuis la phase de production du produit en question jusqu’à son arrivée sur les étales des magasins. L’objectif est d’orienter les achats des consommateurs vers les produits les plus respectueux de l’environnement. Via cette manoeuvre, l’état français ambitionne de combattre le réchauffement climatique en diminuant progressivement sa production de CO2.
Les consommateurs seront mieux avisés et pourront consommer de manière plus responsable
Le système d’étiquetage écologique est une mesure concrète de la loi Grenelle. L’affichage environnemental sera testé pendant un an principalement au niveau des grandes surfaces acceptant de participer à cette action. Dans un premier temps, les étiquettes seront donc surtout visibles dans les supermarchés, car c’est en ce lieu que les consommateurs effectuent la plupart de leurs achats. À partir de juillet 2011, les consommateurs devront prendre le réflexe de consulter cette étiquette écologique. Comme il le faisait en ce qui concerne les informations nutritionnelles affichées sur les emballages de produits alimentaires désormais les consommateurs seront attentifs aux émissions de gaz carbonique qu’un produit engendre. Dans cet ordre d’idée, à l’avenir les consommateurs auront bientôt un rôle prépondérant dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Un système louable, mais qui doit encore être amélioré
Les défis que soulèvent l’étiquetage carbone sont légions et nécessite obligatoirement la mise en place de structures de contrôle internes et externes pour chaque produit ou pour chaque classification de produits. L’Ania, l’association nationale des industries agroalimentaires évoquent d’ores et déjà les problèmes de traçabilité des produits et donc la difficulté de déterminer avec précision l’indice carbone exact d’un produit alimentaire. L’étiquette écologique prévoyant également de mentionner la consommation d’eau requise pour la fabrication du produit, le problème devient doublement complexe. Il ne fait aucun doute que les produits importés auront un indice carbone plus élevé et plus difficile à déterminer que pour les produits locaux .En effet, ceux-ci provoquent une consommation de carbone importante et particulièrement si ces derniers ont été convoyés par avion ou par bateau.
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