9 août 2010
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En plus de coûter de plus en plus chere, il ne se passe pas une année sans que survienne une catastrophe liée au pétrole. Dur dur pour mère Nature qui doit éponger toutes ces erreurs. Toutefois, des solutions existent et l’on peut espérer avec conviction que les marées noires ne seront plus bientôt qu’un mauvais souvenir. Consommateurs l’avenir de la planète est entre nos mains.
Pétrole égal catastrophe portant atteinte au développement durable
Les catastrophes écologiques n’ont fait que se multiplier depuis que l’homme transporte le pétrole sur de longues distances. Constat inquiétant, toutes les mers et tous les océans du monde ont été touchées par une marée noire. Bien que les navires à double coque aient été préventivement imposés, les marées noires continuent de se produire. Il est certes vrai que le pétrole permet de combler les besoins énergétiques des ménages et des entreprises, mais il est malheureusement le meilleur moyen de créer des désastres écologiques de grande ampleur. La fuite de pétrole dans le pipeline de BP est la dernière catastrophe écologique survenue en date. Une fois de plus, l’exploitation du pétrole a montré les limites de fiabilité de l’exploitation à grande échelle du pétrole, mais aussi l’inertie des compagnies pétrolières en ce qui concerne le dédommagement des victimes des marées noires. Le pire de tout, c’est que les compagnies pétrolières minimisent les dégâts environnementaux, sociaux et économiques.
Par exemple, tous les habitants aux alentours du lieu où s’est produite la catastrophe pétrolière liée à BP ont été durement affectés par la marée noire. D’une part, les pêcheurs ont perdu leurs sources de revenus et d’autre part les exploitants touristiques de la côte est des États-Unis et ceux présents dans le golfe du Mexique ont peu de chance que des touristes viennent se prélasser sur les plages polluées. Les dégâts économiques et environnementaux sont donc importants, mais de plus cela va provoquer une catastrophe sociale qui affectera toute l’économie de ces régions. Le pétrole en plus de n’être pas écologique lors de son extraction et lors de sa combustion, en cas d’accident il affecte négativement l’économie, les populations, la faune marine qui sont touchées par les effets de la marée noire. Tout cela ne peut plus durer.
Les biocarburants une alternative fiable aux énergies fossiles
Tous ces accidents liés au pétrole mettront le vent en poupe dans le dos des énergies alternatives. En tête de liste, bien parti pour remplacer le pétrole, il y a les biocarburants extraits à partir du colza, de la betterave, de la canne à sucre, du mais et du jatropha. Pour le moment, ces biocarburants sont encore mélangés avec des énergies fossiles classiques, mais de plus en plus, elles sont utilisées sans essence ni diesel et très bientôt elles vont constituer des énergies combustibles alternatives au pétrole. Que les biocarburants soient utilisés seuls ou bien mélangés à des produits pétroliers, ils permettent indéniablement d’économiser du pétrole et d’une certaine manière de préserver la planète des accidents tels que les marées noires.
Un autre espoir repose sur l’éthanol. L’alcool à boire peut en effet servir de carburant et son rendement est comparable à celui de l’essence. L’éthanol est sans nul doute le biocarburant par excellence, car son utilisation ne requiert qu’une adaptation superficielle des moteurs. Au Brésil, pour diminuer les dépenses en pétrole et améliorer la balance commerciale, l’éthanol est déjà largement utilisé comme combustible pour les voitures et tous les autres véhicules motorisés. L’existence d’énergie d’alternative au pétrole ne date pas d’hier bien au contraire, mais la substitution des produits pétroliers n’est en vogue que depuis que les écologistes exercent leurs lobbyings sur les états et les compagnies pétrolières. En effet, ces derniers ont trop d’intérêt financier et font tout pour étouffer la propagation et l’utilisation massive des biocarburants. Toutefois, la situation est telle que la côte des biocarburants gagne des points de jours en jour.
