Sous la pression des défenseurs de l’environnement et du développement durable, la culture des plants génétiquement modifiés, a diminué de 11 % en 2009 par rapport à l’année précédente. Malgré la démonstration des effets négatifs des OGM sur l’écologie, l’Union Européenne renouvèle encore l’autorisation de la production du maïs OGM de Monsanto.
Un recul de 11 % de la culture de maïs génétiquement modifié
D’après une enquête menée par les organisations environnementalistes Greenpeace et Amis de la Terre, les plantes génétiquement modifiées sont de moins en moins cultivées en Europe. La culture du maïs de Monsanto (seul OGM toléré au sein de l’Union Européenne) couvrait plus de 106 000 hectares en 2008. L’année dernière, la surface de l’exploitation de cette plante a diminué de 11 %. Selon les deux associations, la culture du maïs génétiquement modifiée s’étendait alors sur 95 000 hectares en 2009.
La pression de l’opinion publique et les effets négatifs démontrés sur l’environnement
D’après Greepeace et Amis de la Terre, ce recul tient à la pression de l’opinion publique subie par les cultivateurs, ainsi qu’à la prise de conscience générale des effets néfastes de la culture de plants génétiquement modifiés pour notre planète. Six Etats membres de l’Union Européenne comme, la France, la Grèce, l’Allemagne, la Hongrie, le Luxembourg et l’Autriche interdisent catégoriquement la culture du maïs OGM sur leur territoire. Le recul et l’interdiction de la culture d’OGM constituent des avancées majeures pour la préservation de notre environnement.
Certains pays refusent encore la clause de sauvegarde prévue par la législation européenne
Le Portugal, l’Espagne, la Roumanie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, n’ont pas adopté la clause de sauvegarde octroyée par la législation européenne et continuent à produire le maïs génétiquement modifié du grand groupe américain Monsanto. Avec une culture répartie sur plus de 76 000 hectares en 2009, l’Espagne arrive en tête du classement des pays d’Europe les plus producteurs de plantes génétiquement modifiées. Toutefois, il convient de souligner que ce pays a réduit de 3000 hectares sa production d’OGM par rapport à l’année 2008.