La question écologique est particulièrement d’actualité. Il est pratiquement impossible de ne pas la considérer en raison des nombreux dommages que notre climat, mais aussi notre planète subissent en ce moment. Il est essentiel de veiller à trouver des solutions efficaces pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage.
On peut tout à fait commencer par un ajustement de notre mode de vie pour contribuer à la préservation de notre environnement. Modifier notre alimentation peut être une initiative intéressante. Une question revient souvent dans ce domaine : faut-il consommer ou non de la viande pour un geste écologique ? L’article suivant va essayer d’y répondre.
La viande : une denrée aux multiples apports
Présent dans le régime alimentaire du genre humain depuis la nuit des temps, la viande représente une denrée qui est constituée de tissus musculaires de certains animaux. Ces derniers peuvent être des oiseaux, des reptiles, ou encore des mammifères. Certains poissons peuvent également être concernés. Outre les tissus musculaires, la notion de viande dans l’alimentation peut aussi inclure du sang, des nerfs, du gras, des abats, et des os. Par ailleurs, la viande est un aliment qui propose différents apports nutritionnels pour notre corps. Elle contient notamment :
- du zinc: présent en quantité importante contribue l’accomplissement de certains processus comme la reproduction, la croissance et le développement des défenses immunitaires.
- Du sucre: aussi étrange que cela puisse paraître, la viande contient du sucre. Ce dernier est présent en très petite quantité, mais est apprécié dans les régimes nutritionnels qualifiés de régimes protéiques.
- Du sélénium: on retrouve beaucoup de sélénium dans la viande. C’est un composant qui œuvre pour la réparation de l’ADN et la protection des cellules.
- De la vitamine B: plus particulièrement de la vitamine B12, les vitamines de ce type sont à trouver dans la composition de la viande. Elle participe à la formation des cellules nerveuses, de l’ADN et des globules rouges.
- Du fer: considéré comme d’une excellente qualité, le fer contenu dans la viande est indispensable dans l’élaboration de l’hémoglobine et de la myoglobine, ainsi que de la synthèse de l’ADN.
- Des protéines: ce sont des nutriments qui sont en grand nombre dans la viande. Ils sont également d’une qualité plus qu’appréciable. Les protéines animales apportent des acides aminés indispensables, comme la leucine et la lysine, que notre organisme ne peut synthétiser.
Des alternatives à la viande à la disposition des consommateurs
Consommer de la viande n’est tout de même pas une obligation, car chacun peut choisir le régime alimentaire qu’il souhaite mettre en pratique. Pour ceux et celles qui désirent ne pas en manger, il est possible de la substituer à certains produits dignes d’intérêt. Les apports de ces alternatives à la viande ne sont pas entièrement semblables à celles de cette dernière. Cependant, ce sont des substituts plus ou moins avantageux pour notre organisme. Il y a notamment :
- Le tofu: ou fromage de soja, est un aliment obtenu à partir du caillage du lait de soja. Malgré son goût neutre, il est tout à fait indiqué en guise de remplacement de la viande. Le tofu peut être mélangé à d’autres ingrédients plus riches en goûts pour constituer un régal pour le palais.
- Les produits laitiers: le lait est une excellente source de protéines animales. Les consommateurs qui souhaitent en bénéficier, mais qui ne peuvent, ou ne veulent pas manger de la viande peuvent se tourner vers les produits laitiers pour combler leurs besoins.
- Les œufs : c’est sans aucun doute l’une des sources de protéines les plus intéressantes en termes de denrée alimentaire. Il est à noter qu’il y a environ 13 grammes de protéines pour 100 grammes d’œufs.
- Les céréales: ce sont des alternatives intéressantes à la viande puisqu’elles proposent un apport en protéines presque semblable. Les céréales peuvent tout à fait combler nos besoins si les proportions sont bien établies.
- Les insectes: considérés comme un aliment à part entière dans certaines cultures, les insectes représentent un substitut intéressant à la viande. Ils sont une source de protéines, mais aussi d’autres nutriments indispensables à notre organisme.
- Les oléagineux: ils sont appréciés pour les pauses grignotages. Ce qu’il faut savoir c’est que consommer 100 grammes d’oléagineux peut être presque assimilé à la consommation de 100 grammes de viande à quelques détails près. Il est question ici de la proportion de protéines ingérée.
Manger de la viande, oui, mais sans tomber dans l’excès
L’élevage contribue d’une certaine manière au gain de terrain du réchauffement climatique. En effet, il cause environ 15 % des émissions anthropiques de gaz à effet de serre à travers la planète. Cela vaut notamment pour l’élevage en plein air. Pour ce qui est de l’élevage industriel, les conséquences sont également à retrouver au niveau de la pollution de l’eau. La consommation de viande a donc une incidence sur l’écologie. Ce qui nous pousse à nous demander s’il ne faudrait pas arrêter d’en consommer pour le bien de notre planète.
Ce serait en effet une initiative intéressante. Toutefois, il est tout à fait possible de profiter de cette source de nutriments et notamment de protéines tout en nous préservant de l’augmentation du réchauffement climatique. Manger de la viande, oui, mais avec modération. L’émission de gaz à effet de serre peut être contenue à un niveau acceptable si l’élevage de bovin n’est pas intensif. Moins il y a de demandes, moins les éleveurs devront augmenter leur production.