18 avril 2011
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Tenant compte de la catastrophe de Fukushima, le gouvernement italien a récemment annoncé la suspension des projets portant sur la promotion du nucléaire.Quelques jours avant la commémoration de la catastrophe de Tchernobyl, le gouvernement italien a présenté, mardi dernier, un amendement au décret-loi 34, portant sur la suspension de toutes activités relatives à la création de nouvelles centrales nucléaires et à toutes formes de promotion de cette énergie. Ce fameux texte de loi est actuellement en phase d’examen au parlement.
La catastrophe de Fukushima, au Japon, ne laisse pas indifférente la population mondiale, d’autant plus que les dégâts catastrophiques de Tchernobyl laissent encore des traces indélébiles dans l’esprit de tout un chacun. La chancelière allemande Angela Merkel est une des personnalités à avoir annoncé le renoncement au nucléaire, après la tragédie au Japon.
75 % des Italiens se positionnent actuellement comme des fervents opposants à la promotion du nucléaire. Pourtant, le premier ministre Silvio Berlusconi a toujours voulu faire du nucléaire sa meilleure solution en vue d’une autosuffisance énergétique de l’Italie. Il a projeté de démarrer les travaux d’élaboration de nouvelles centrales nucléaires en 2014, avant que la catastrophe de Fukushima ne vienne confirmer la nécessité de suspension du nucléaire, comme en 1987, après Tchernobyl.
Le parlement italien a actuellement la lourde responsabilité de valider ou rejeter le nouvel amendement nouvellement intégré au décret-loi 34. Pour l’assister dans sa prise de décision, les citoyens sont appelés à effectuer un référendum relatif à l’avenir du nucléaire en Italie le 12 et 13 juin prochain. Si la chambre haute décidait de suspendre définitivement le nucléaire, l’Italie serait obligée d’investir plus sérieusement dans l’énergie verte. Vu la réticence de la majorité pour le nucléaire, le gouvernement italien, prudent et proactif, se prépare déjà à définir une nouvelle stratégie énergétique nationale.
