Avec le glacier qui a perdu près du quart de son volume en moins de 10ans, les hectares de forêts qui disparaissent chaque année, c’est le moment de prendre conscience de notre empreinte écologique sur la planète. Plus qu’une question de culture, c’est de notre survie dont il dépend. C’est dans cette optique que tout notre mode de consommation doit être revisité. En effet, la construction de nos maisons n’y échappe pas, d’où la nécessité de recourir au concept du bioclimatique.
La performance énergétique, de plus en plus encouragée
Ce sont désormais les gouvernements qui prennent conscience de la nécessité de refonte de nos consommations énergétiques. Aujourd’hui, de nombreux dispositifs encouragent les initiatives en faveur de la baisse de la consommation domestique à travers des incitations fiscales. Les travaux bénéficient de subventions du gouvernement et des localités, jusqu’à 50%. Tout est fait pour que les ménages adoptent des maisons plus écologiques. Mais le confort est également rehaussé puisque les travaux d’isolation, outre le fait de réduire la facture, améliorent la circulation de la chaleur pour être plus tendre et permanente. L’avantage est double, pour l’environnement et pour les occupants eux-mêmes.
Les toits solaires, pour assurer l’indépendance énergétique
Les réserves de pétrole, de gaz et de charbons s’épuisent à grande vitesse. Dans dix ans, nous aurons tout exploité. C’est pour s’y préparer que nous devons nous tourner vers d’autres sources. Disponible pendant encore quelques milliards d’années, l’énergie solaire est inépuisable et gratuite. L’installation de panneaux solaires transforme l’énergie luminaire en énergie électrique, assurant la pleine indépendance énergétique de chaque maison. Il est également possible de revendre l’excédent récolté aux réseaux publics. De nombreuses habitations ont déjà franchi le pas et il n’y a aucun doute que les panneaux photovoltaïques deviendront la norme d’ici quelques années.
Des matériaux écologiques, bientôt la seule norme
C’est un fait, le bio n’a que du bon, il gagne de plus en plus de terrain. Il ne touche pas seulement la nourriture, il concerne également les matériaux de construction. Les différentes études démontrent qu’ils offrent de meilleur rendement. Les matériaux synthétiques sont de 25 à 50% moins performants que les matériaux naturels. C’est également une question de recyclage. Le bois peut être recyclé deux ou trois fois avant d’être rejeté.
Comment concevoir une maison bioclimatique ?
La conception d’une habitation bioclimatique résulte d’une étude approfondie, en prenant compte de l’orientation du bâtiment par rapport aux rayons du soleil, la situation géographique ainsi que de l’environnement avoisinant. L’orientation va permettre d’optimiser la chaleur apportée par le soleil. En orientant la maison plein sud, vous laissez la lumière entrer. Le chauffage est pris en charge de façon naturelle. La chaudière sera moins sollicitée. Dans les régions plus chaudes, c’est l’opposé. En adoptant une structure hermétique au rayonnement, vous adoucissez l’air intérieur. Si les régions ensoleillées pourront adopter des toits solaires, les régions plus venteuses pourront installer des turbines éoliennes pour alimenter leur maison en électricité.
Aujourd’hui, une maison bioclimatique s’avère encore chère à bâtir puisqu’il faudra investir entre 5000 et 200000€ en fonction des travaux. Enfin, il est toujours possible de se tourner vers quelques entreprises de construction Belge pour réaliser un devis de ses projets de construction et se décider en amont.