26 octobre 2010
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À l’heure actuelle, les fortunes de ce monde se situent principalement dans les pays classés parmi les plus pollueurs du monde.
Aujourd’hui, être riche c’est avant tout se dôter de signes extérieurs de richesse qui bien souvent n’ont aucune considération pour l’environnement et pour le respect de la planète. Prenons par exemple les États-Unis, leur abondance et leur goût pour la démesure les pousse de manière systématique à concevoir des véhicules de plus en plus grands, de plus en plus lourds. Le problème se pose surtout lors du passage à la pompe où pour faire le plein il faut consommer d’importantes réserves d’essence qui nécessitent d’importantes quantités de pétrole. Sans parler des désastres écologiques qui s’ensuivent suite aux forages pétroliers et aux marées noires en cas d’accident des pétroliers.
Même si les taxes de circulation et autres taxes écologiques sont présentes, elles ne pénalisent que les petits consommateurs. En effet, les gros consommateurs ou autrement dit les grandes fortunes ne se soucient que très peu de ces taxes et débourser les montants requis ne leur fait pas plus mal que de respirer. Comment donc expliquer aux grandes fortunes de ce monde qu’un petit geste de leur part serait un grand pas vers la sauvegarde le la planète même s’ils représentent une infime partie de la population mondiale. Parce qu’être riche c’est avoir une grosse voiture avec assez de chevaux sous le capot pour ouvrir 10 ranchs, comment conscientiser les riches de ce monde à opter pour une voiture économique.
Être riche signifie avoir une grande maison, une piscine, la climatisation un peu partout et surconsommer. C’est pourquoi il est facile d’envisager quel est le bilan énergétique, quel est l’impact sur l’épuisement des ressources naturelles, il est tout simplement désastreux. Le principe du pollueur payeur est une initiative à saluer, toutefois, ce n’est pas une question d’argent, car ces mécanismes ne dissuadent en rien les riches de se priver de quoi que ce soit et de passer outre le respect de la planète. Chacun est libre de vive comme il souhaite, mais l’idéal c’est que chacun y mette un peu du sien. Par exemple imaginez-vous qu’en Europe une petite voiture est performante avec une motorisation d’à peine 1 litre alors qu’aux États-Unis 5 litres est un minimum. Avouez que quand rien qu’une voiture consomme plus de pétrole que 5 voitures, on comprend pourquoi les ressources pétrolières deviennent des sources de conflit et que la planète se réchauffe.
