Sauriez-vous dire le point commun entre Léonard de Vinci, Voltaire et Albert Einstein ? Et bien, ils étaient tous les trois des végétariens, et cela des siècles avant que l’élevage soit responsable de 18 % des émissions de gaz à effets de serre. Cela pour dire que le végétarisme est un choix qui ne repose pas toujours sur des raisons écologiques : santé, défense des animaux ou simplement par goût, être végétarien sans être écolo est possible. Mais qu’en est-il du contraire ? Peut-on devenir écolo sans pour autant épouser la cause du végétarisme ?
Gaspillage de calories
Dans le cycle de production de la viande, les animaux doivent être nourris. De ce fait, il faut faire pousser des aliments dont plus du tiers de la production mondiale est destinée à l’alimentation animale. Quand on sait que près d’un milliard d’humains ne mangent pas à leur faim, ce gaspillage ne peut que faire indigner plus d’un. En traduisant en chiffre (la plupart des gens ne croient qu’aux statistiques), sachez qu’il faut trois calories végétales pour produire une calorie de poulet et jusqu’à neuf calories pour une seule de bœuf. Tout est dit…
Cependant, avant que ces végétaux n’arrivent dans les estomacs animaux, il faut les planter (pour avoir de l’espace, bien souvent la solution prise est la déforestation), les arroser (compter 500 à 2.000 litres d’eau pour un kilogramme de blé), les traiter avec des produits chimiques qui polluent les nappes phréatiques, puis les envoyer dans le monde entier. Toutes ces activités sont sources de gaz à effets de serre, et produisent bien plus que les rots et pets des vaches, souvent pointés du doigt pour leurs émissions de méthane.
Toutefois, il est possible de consommer de la viande peu polluante, à condition de bien savoir la choisir (bio ou simplement issue d’un élevage raisonné). Cependant, manger bio n’a rien à voir avec le végétarisme. Si le premier prône un élevage et une consommation décents de la viande (afin de réduire les effets nocifs pour la nature, l’Homme et les animaux), le second milite pour la suppression de la consommation de la viande (afin de réduire les effets nocifs pour la nature, l’Homme, et les animaux).
Exemples concrets de la viande et du poisson
La viande
La consommation régulière de viande, surtout dans les pays riches, est un phénomène récent. Souvent dangereuse pour la santé (risques d’infarctus, obésité, rhumatismes, etc.), cette surconsommation exige également d’importantes ressources : pour produire une protéine animale, il faut entre 7 et 10 protéines végétales… dont la valeur nutritive pour l’homme est équivalente.
Le poisson
Depuis 50 ans, nous mettons la vie des océans en péril par la pêche abusive, la pollution, la transformation des côtes sauvages en agglomération urbaine et industrielle, la destruction des récifs de corail ou des zones de reproduction dont dépendent les espèces marines, y compris le poisson que nous pêchons.
Selon la F.A.O. (Food and Agriculture Organization), 75 % des réserves mondiales de poissons sont épuisées, surexploitées ou en passe de l’être.
• De nombreuses espèces de poissons sont menacées comme le merlu, le thon, l’espadon, le flétan, la sole, etc. Le cabillaud (morue) est un poisson actuellement en grand danger. Limitez donc votre consommation. Consultez le guide des produits de la mer pour savoir quelles sont les espèces recommandables ou non.
• L’aquaculture est responsable d’un véritable pillage des océans : pour produire 1 tonne de saumon d’élevage, 5 à 6 tonnes de poissons sauvages auront été pêchées et se verront réduites en farines. Ce type d’élevage induit aussi des traitements chimiques et antibiotiques dont nous subissons les conséquences en fin de chaîne alimentaire.
L’élevage intensif de poissons ou de crevettes porte aussi atteinte à de fragiles écosystèmes, tels que les mangroves ou les fjords.
Solution : Essayez de remplacer régulièrement la viande ou le poisson par des associations de céréales (blé, maïs, riz, quinoa, etc.) et de légumineuses (lentilles, soja, pois chiches, haricots rouges, pois cassés, fèves, flageolets, etc.), riches en protéines végétales. En suivant cette alternative, vous verrez que petit à petit vous opterez pour le végétarisme
Pour répondre à la question principale, je dirais que nul ne peut prendre à être totalement écolo sans être végétarien. Tant qu’un écolo ne sera pas végétarien, il continuera à participer à al chaîne de la destruction des forêts, au massacre des animaux (surtout ceux des espèces aquatiques en voie de disparition pour lesquels il milite tant), et surtout au réchauffement de la planète.
Je terminerais par une phrase d’Albert Einstein : « Rien ne bénéficiera autant à la santé humaine et n’augmentera autant les chances de survie de l’humanité sur Terre, et de la Terre elle-même que l’évolution vers une alimentation végétarienne. »
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